Succès pour l’agroécologie, l’alternative au bio

La production agricole biologique ne cesse de progresser. Si l’on prend l’exemple de la Bretagne, près de 3 600 producteurs ont procédé à une transition vers le bio malgré parfois le manque de débouchés et d’aides rendant complexe la tâche de transition vers une exploitation bio. Aujourd’hui une alternative se dessine et intéresse de plus en plus de structures, celle de l’agroécologie.

L’agroécologie regroupe un ensemble de méthodes de production qui ont pour particularité d’être respectueuses de l’environnement. L’une des méthodes les plus répandues et qui séduit de plus en plus les producteurs souhaitant se rapprocher d’une activité bio est celle de la méthanisation. Il s’agit d’une technique naturelle permettant de produire de l’engrais pour des plantations. Le procédé regroupe fumier, végétaux stockés dans une cuve chauffée à 45°C pour fermenter le tout et en ressortir du biométhane, parfaitement naturel.

L’avantage de cette méthode de travail est qu’elle permet aux agriculteurs n’étant pas encore passés au bio de limiter leur utilisation d’engrais chimique pour se rapprocher d’une production naturelle et responsable. Même si le bio séduit de plus en plus de producteurs chaque année, son statut n’est pas aussi avantageux et sécurisé que celui de l’agriculture conventionnelle. Une fois passé au bio, le producteur ne peut compter que sur lui et ses résultats pour vivre. Si l’on réalise des économies au niveau de l’alimentation de son bétail, les revenus eux ne se basent que sur le potentiel même des terres. Enfin, dans le cas de productions situées sur des terres globalement sèches, le choix du bio s’avère encore plus complexe dans sa mise en place.

Les problèmes au niveau des débouchés qui justifient l’attrait pour l’agroécologie

Malgré l’enthousiasme général des consommateurs pour les produits bio, avec une hausse des ventes constatée depuis plusieurs années, le marché reste encore de niche. En effet, l’un des principaux problèmes rencontrés par des producteurs bio est celui de la vente de leurs produits qui n’est pas assurée. Certains collecteurs ne se bousculent pas pour acheter du lait bio, faute d’un trop grand stock à écouler. Ainsi, la conversion en lait bio questionne certains producteurs au-devant de la baisse de profits que cela pourrait occasionner.

Le secteur n’est pas encore assez développé pour assurer une augmentation des producteurs, l’offre doit s’adapter à la demande ce qui explique le manque de débouchés dû à un marché actuellement saturé.

 

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