Grandes cultures : les précautions à prendre pour les semis d’automne

Illustration TMS - troubles musculosquelettiques

Les mois d’octobre et de novembre sont ceux des semis d’automne pour les grandes cultures. Pour des semis en toute sécurité et avec un confort optimal, il est indispensable de disposer d’un équipement adapté, notamment pour se protéger du froid et de l’humidité.

Il faut semer à partir de la mi-octobre

Les exploitants agricoles font régulièrement des essais de semis précoces dès la fin août. Cela permet d’ensemencer les champs quand ils sont bien secs et en parfait état, mais aussi de pouvoir faire un premier désherbage en automne. Cependant, les mauvaises herbes ont su s’adapter au rythme des grandes cultures et peuvent profiter de l’allongement de la période de végétation pour prospérer. C’est pourquoi il est déconseillé de pratiquer les semis précoces. En plus de nuire au désherbage, ces semis favorisent l’oïdium, une maladie des plantes causée par des champignons phytopathogènes. Ces parasites biotrophes prolifèrent par temps relativement sec.

Les agriculteurs doivent plutôt commencer les semis à partir de la mi-octobre. Ils pourront ainsi limiter la levée des adventices, ouvrir des fenêtres permettant la réalisation des faux semis pour les cultures d’hiver et implanter les cultures de printemps sur un sol réchauffé permettant une levée rapide. Le respect de la date de semis recommandée permettra donc à la culture d’exprimer son potentiel de rendement et réduire les coûts liés à la protection de la culture.

Attention au froid et à l’humidité en période automnale

Si le mois d’octobre est propice aux semis pour les grandes cultures, il présente aussi certains inconvénients pour les exploitants agricoles. En effet, en plus d’être déjà soumis à de nombreux dangers inhérents aux multiples risques professionnels de leur métier (produits chimiques, accidents, blessures, etc.), ils font face à des conditions climatiques détériorées en période automnale. Les pieds, la tête et les mains sont les parties du corps les plus sensibles et les plus vulnérables. Les mains, en particulier, peuvent souffrir d’engelures ou de blessures, avec risques d’infections.

C’est pourquoi, avant d’aller sur l’exploitation, l’agriculteur prendra soin de se couvrir chaudement avec des Équipements de Protection Individuels (EPI) adaptés. Il y a d’abord les gants imperméables, contenant des fibres synthétiques spécialement conçues pour permettre l’isolation thermique (Gant Maxidry Zero 56-451). Pour que les pieds restent au sec et au chaud, l’agriculteur peut enfiler des bottes de sécurité, qui résistent aussi aux chocs et contre l’écrasement (Chaussures de sécurité en GORE-TEX S3)

En outre, en cas d’intempéries, l’exploitant pourrait choisir un ensemble en nylon. Ce produit déperlant avec polyamide enduit PVC est imperméable et ventilé (Ensemble pluie PVC vert). Il comprend une veste avec cordon d’ajustement et un pantalon avec ceinture élastiquée. De manière générale, ces EPI limitent les risques potentiels (risques de projection) et garantissent l’intégrité physique des salariés. Citons les casques à visière, des lunettes de protection, des masques respiratoires, des protections auditives ou des vêtements de protection.

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