La biodiversité mise à l’honneur au siège de l’UNESCO

Depuis le début du printemps 2020, à Paris, un jardin potager a été mis en place et continue de fleurir au siège de l’UNESCO. Né de l’initiative de l’organisation qui souhaite montrer son engagement en matière de biodiversité et de développement durable, c’est également un symbole fort faisant écho en 2021 avec la célébration de l’année internationale des fruits et légumes et du lancement de la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes.

Ce jardin potager est un projet pensé et présenté par la Commission nationale pour l’UNESCO. Il fait l’objet d’une convention signée en mai 2020 pour une période de trois ans renouvelable. Ce projet a pour fonction d’être pédagogique avant tout. Il vise les jeunes générations qui viendront visiter le jardin symbolisant la nature et l’art sous un prisme éducatif. Afin de réaliser ce projet, la Commission nationale française pour l’UNESCO (CNFU) s’est entourée d’un jardinier-paysagiste français notoire en la personne de Louis Albert de Broglie dit le « Prince jardinier ».

Au-delà d’une esthétique quasi parfaite en raison du talent de Louis Albert de Broglie, le jardin potager recèle d’innovation et de merveilles technologiques qui viennent confirmer l’aspect pédagogique et tourné vers l’avenir du projet. Pour donner plusieurs exemples, chaque variété de plantes peut être identifiée par les visiteurs grâce à des QR-codes à prendre en photo. De plus, l’arrosage automatique intelligent du jardin offre des possibilités d’économie d’eau qui ne sont pas négligeables. Grâce à un système d’arrosage au goutte-à-goutte couplé à un détecteur d’humidité, les plantes ne sont arrosées que quand elles en ont réellement besoin.

Concernant les espèces animales, les insectes ont à disposition des espaces favorisant la pollinisation, les oiseaux ont également de quoi nicher. Ces installations sont aussi équipées de panneaux informatifs à but éducatif. L’espace sera entretenu tout au long de l’année et suivra les plantations saisonnières pour se renouveler constamment.

Un second projet destiné à la promotion de l’agriculture urbaine

L’UNESCO s’investit également en partenariat avec la ville de Paris et la compagnie portugaise Noocity pour promouvoir le développement de l’agriculture urbaine. Au programme de ce projet, la mise en place de bacs low-tech, offrant la possibilité de cultiver fruits et légumes en plein cœur de la ville. Ces installations sont fabriquées pour être durables et offrent au personnel de l’UNESCO depuis l’été dernier l’occasion de récolter des fruits et légumes en s’inscrivant sur une liste.

Ces dispositifs seront dès que possible ouverts à la venue d’écoles pour réaliser des ateliers pédagogiques visant à faire découvrir l’agriculture urbaine aux élèves. Ces ateliers sensibiliseront par la même occasion au sujet de l’alimentation durable, de la biodiversité ainsi que des changements climatiques.

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