À l’occasion de la première édition des journées nationales de l’agriculture, les Français ont pu retrouver le goût de la découverte et du partage en visitant les exploitations de nos agriculteurs. Cet évènement salvateur après cette crise sanitaire, témoigne du soutien et de l’intérêt des Français pour l’agriculture.
Après un salon de l’agriculture annulé en février 2020, privant les Français tout comme les agriculteurs de ce moment de rencontres annuelles, ces journées nationales se sont tenues du 18 au 20 juin 2021, pour une première édition pleine de promesses et une opportunité de retrouver ce milieu agricole. Entre 300 et 400 000 visiteurs étaient attendus aux quatre coins de la France pour côtoyer plus de 1500 structures participant à l’évènement. Outre l’aspect festif et pédagogique de ces journées organisées par make.org et #agridemain en partenariat avec le ministère de l’agriculture, des enjeux importants se profilent. En effet, cette manifestation souhaite contribuer à l’éveil des consciences concernant les atouts et les défis que devra relever l’agriculture de demain. L’autre enjeu principal pour ces journées nationales est également de renforcer les liens entre citoyens urbains et ruraux pour apporter une compréhension globale de ce que représente l’agriculture dans notre société.
Cependant, dans leur quête de renfort du lien entre agriculteurs et Français, ces journées nationales ne partent pas d’un point zéro. En effet, les Français ont globalement une très bonne opinion des agriculteurs en général.
Une opinion favorable en hausse malgré un bashing ressenti par le secteur ces dernières années
71% des Français ont une très bonne opinion du secteur de l’agricultures contre 59% six ans auparavant. De plus pendant l’année 2020 frappée par le covid, 77% d’entre eux considèrent que l’agriculture a joué un rôle vital pour le maintien de notre société. Ces chiffres plutôt très favorables démontrent une conscience de l’importance de ce secteur pour les Français. Des chiffres qui viennent contredire le bashing et les critiques perçues par les agriculteurs de leur profession.