La période des vendanges est très dangereuse pour les viticulteurs. Les risques de blessures et d’accidents graves sont nombreux. Malgré les campagnes de prévention et de nombreuses signalétiques, chaque saison de vendanges connaît son lot d’accidents. On y retrouve alors des blessures bénignes, comme de petites déchirures musculaires, mais également des accidents plus graves, tels que des entorses et des fractures. Face au danger permanent, il est impératif d’adopter les bons réflexes afin de limiter au maximum les risques de blessure…
Les vendanges, rappels d’une activité à risques
Etape indispensable dans la fabrication du vin, les vendanges n’en sont pas moins dangereuses pour l’intégrité physique d’un salarié. En 2017, le secteur viticole a recensé 45 accidents du travail. Parmi ces accidents, 60% ont conduit à des arrêts de travail. En moyenne, les incapacités de travailler ont été de 24 jours, soit presque 1 mois. Or, dans un domaine comme celui de l’agriculture, les vendanges n’attendent pas et le temps est compté. De ce fait, chaque arrêt de travail vient pénaliser en profondeur le fonctionnement de l’exploitation.
Les bons réflexes pour limiter les risques d’accidents dans les exploitations
Face à ces accidents, les exploitations peuvent pourtant mettre en place un panel de réflexes et de bonnes habitudes à adopter. Par exemple, il faut constamment privilégier le travail avec une équipe de personnes expérimentées. En effet, mettre en place un groupe de travail qui connaît le milieu et les risques avec déjà beaucoup d’expérience, permet de connaître les dangers du métier. Il sera de fait beaucoup plus facile d’éviter les pratiques à risque.
De plus, il faut également penser à ranger chaque outil après utilisation. Ce réflexe peut paraître anodin, mais, s’il était parfaitement respecté, il permettrait d’éviter de nombreux accidents. Avec un matériel rangé et à sa place, personne ne risque de glisser sur un outil posé au sol ou de se prendre les pieds dans un tuyau.
Enfin, il faut constamment être prévoyant. À tous les niveaux, les vendanges nécessitent une bonne organisation. Qu’il s’agisse du matériel ou des engins de transport, il faut toujours avoir ce dont on a besoin sous la main. Sans quoi, les situations de « panique » peuvent conduire les travailleurs à adopter des gestes ou des actions à risque.
Par exemple, s’il n’y a pas assez de place dans les véhicules, certains viticulteurs ont tendance à monter dans les remorques transportant le raisin. Avec le sol glissant et le poids des caisses de raisin, cette pratique peut conduire à un accident. Alors qu’il aurait été simple d’éviter ce problème simplement en prévoyant un véhicule supplémentaire.