Une famille d’éleveurs accusée d’obstruction de la voie publique (vidéo)

Une plainte, déposée à l’encontre de la famille Chatelein avait suscité l’émoi sur les réseaux sociaux avec des dizaines de milliers de réactions. Une déposition réalisée en raison du passage d’une dizaine de vaches laitières chaque matin et soir sur une départementale très peu fréquentée par les voitures. 

Seul une centaine de mètres séparent la ferme où les vaches sont traites, du pré où elles pâturent. Si jusqu’alors, la cohabitation avec les habitants aux alentours se passait parfaitement bien, une plainte pour obstruction de la voie publique est venue tout remettre en question. À cause de cette plainte, la famille Chatelein encoure une amende d’une centaine d’euros. Jonathan Chatelein se dit « étonné et en colère devant la stupidité de certaines personnes ». Selon lui, l’empêcher d’exercer pleinement son travail en déposant cette plainte est un manque de respect. Au-devant d’une gêne occasionnée ne durant que quelques minutes pour les automobilistes, cette plainte est dure à avaler pour la famille d’agriculteurs.

 

De vives réactions sur les réseaux sociaux

Une fois relayée sur les réseaux sociaux, l’information a fait le buzz. Des milliers de commentaires, ainsi que 65 000 partages, fait pour la plupart pour soutenir la famille Chatelein. Du soutien, mais aussi l’expression d’un mécontentement général au-devant de cette plainte qui n’est qu’une affaire de plus opposant les ruraux et citadins.

Par exemple, l’affaire des cloches de vaches du village de Biot,  toujours en Haute-Savoie dont le bruit n’était pas supportable pour des résidents secondaires. Une pétition avait été diffusée à l’initiative de ces résidents pour que ces vaches n’aient plus de cloches. Un cas qui a fait du bruit et qui a suscité la mise en place d’une contre-pétition de la part du maire du village pour que les agriculteurs mis en cause n’aient pas à enlever ces cloches du cou de leurs bêtes. Cette pétition, ayant récolté plus 117 000 signatures, a eu raison de la plainte de ces résidents qui a été annulée, laissant les vaches de ces agriculteurs de Biot avec leur cloche.

Une affaire faisant écho avec celle du coq Maurice, elle aussi très célèbre, qui opposait un coq appartenant à une habitante de l’île d’Oléron et son voisinage se plaignant du bruit qu’il faisait chaque jour. Un coq devenu symbole de la résistance de la ruralité française face aux citadins ayant des résidences secondaires à la campagne.

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