Dans les métiers de l’agriculture, l’arboriculture est probablement l’une des activités les plus dangereuses pour les exploitants et leurs salariés. En effet, en plus de devoir utiliser des produits chimiques et effectuer des gestes répétés qui peuvent entraîner des troubles musculo-squelettiques, les arboriculteurs sont également amenés à travailler en hauteur. Un risque supplémentaire, qui vient s’ajouter à la longue liste des dangers liés à l’exercice de ce type de métier manuel.
Arboriculture : un métier aux multiples dangers
Comme nous venons de l’évoquer, l’arboriculture expose les travailleurs à de nombreux risques, dont la dangerosité est multipliée par le fait de travailler en hauteur. Le poids des outils, le matériel de sécurité, ou encore la toxicité des produits employés sont autant de variables à prendre en compte avant d’effectuer une mission à plusieurs mètres de hauteur.
La météo constitue également un facteur aggravant. Ainsi, en hauteur, le vent, la chaleur, l’humidité ou encore le froid deviennent encore plus dangereux et viennent multiplier les risques d’accidents. L’arboriculteur s’expose à des risques de glissades ou à des chutes.
La hauteur, un facteur aggravant les risques dans l’arboriculture
Lors de la saison de la récolte, les arboriculteurs voient aussi les risques pour leur santé devenir de plus en plus nombreux. Lors de la collecte des fruits ou lors de l’entretien des arbres, le danger est omniprésent.
L’usage d’engins tels que des chariots élévateurs vient rendre l’exercice du métier très dangereux. Le travailleur se retrouve alors souvent en hauteur, dans des positions très inconfortables, à effectuer des gestes répétés.
À cette période de l’année, souvent en plein été ou au début de l’automne, pendant la récolte des fruits, la chaleur vient souvent perturber les arboriculteurs. Sous l’effet de la chaleur et de la fatigue musculaire, ces derniers sont beaucoup plus sujets aux blessures. Un manque d’attention pourrait conduire l’arboriculteur à effectuer une mauvaise manipulation avec un outil ou un produit chimique. Cela pourrait alors avoir de graves conséquences sur sa santé.
Enfin, avec la fatigue et la chaleur, les corps s’épuisent plus vite et les muscles aussi. Dans les positions très inconfortables liées au travail en hauteur, les salariés seront plus à même de développer des troubles musculo-squelettiques. Un danger sous-estimé, qui conduit généralement à une incapacité de travail qui peut durer plusieurs semaines…
Face à ces risques, qui se retrouvent multipliés par le fait de travailler à plusieurs mètres du sol, il est impératif d’équiper son exploitation avec du matériel adapté qui doit permettre de limiter au maximum les risques engendrés par l’exercice du métier d’arboriculteur.