Karine occupe le poste d’élagueuse-arboriste, plus qu’un métier c’est pour elle une véritable passion. Un amour pour son travail qui n’est cependant pas exempt de risques puisqu’elle se hisse seulement à l’aide d’un harnais au sommet d’arbres parfois vieux de plusieurs siècles pour les soigner.
Le quotidien de Karine consiste à entretenir et à soigner des arbres pour leur propre bien mais aussi pour ne pas gêner les infrastructures à proximité. Les prérequis pour exercer ce métier sont à la fois clairs et exigeants. Il faut évidemment ne pas avoir le vertige, être assez souple pour pouvoir se mouvoir convenablement dans certaines situations assez périlleuses. Mais surtout, il est essentiel d’avoir une très bonne condition physique et de savoir l’entretenir pour pouvoir travailler efficacement et limiter les éventuelles blessures.
De plus Karine a une particularité dans l’exercice de son métier qui fait qu’elle se démarque d’un élagueur lambda, elle n’utilise pas de tronçonneuse pour couper les branches des arbres. En effet, elle n’est munie que d’un seul couteau pour deux raisons : ne pas faire de bruit et réaliser des coupes à la fois nettes et précises.
Un métier dangereux qui nécessite une vigilance permanente
Sans surprise, exercer le métier d’élagueur est dangereux. Se hisser en hauteur, dans un environnement rempli d’obstacles empêchant de se mouvoir convenablement nécessite une préparation physique et un équipement de sécurité. Ainsi, un casque de protection muni d’une visière est absolument indispensable pour couper les branches en sécurité. Des gants et des renforcements sur les bras permettent de ne pas se blesser lorsqu’une branche s’apprête à tomber.
Au-delà de ça, à l’échelle nationale on trouve de moins en moins d’élagueurs en activité. En effet, ce métier est souvent le théâtre de nombreux accidents mortels ou non et n’aide pas à pousser des jeunes à se lancer dans cette profession. Enfin, ultime difficulté dans le quotidien de Karine, ce métier est touché par un certain sexisme envers les femmes. Profession masculine requérant force et dextérité, Karine a dû faire sa place dans ce monde. À force de travail et de persévération, elle a aujourd’hui su faire sa place et est dorénavant épanouie dans sa vie.