À quelques mois des premières vendanges, il est déjà temps pour les exploitations viticoles de préparer la saison de la récolte. Machines, ouvriers, planification, rien n’est laissé au hasard et tout doit être prêt pour le début de la saison. Cependant, au cours de ces périodes très intenses pour les agriculteurs, les corps sont soumis à des pressions physiques extrêmes.
En effet, du fait de certaines manœuvres, les travailleurs peuvent se blesser ou développer des troubles musculosquelettiques (TMS). Principalement situés au niveau du cou, des genoux ou des avant-bras, les TMS sont très pénalisants, puisqu’ils entraînent le plus souvent un arrêt de travail. Face à ces risques, il existe pourtant des moyens de prévention qui permettent de limiter l’apparition de ces problèmes.
Les troubles musculosquelettiques, des maladies professionnelles reconnues
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les troubles musculosquelettiques sont très répandus dans le monde du travail. En effet, de nombreux métiers sont soumis à des gestes répétitifs qui peuvent entraîner l’apparition de ces blessures musculaires.
Cependant, au regard des données de nombreuses études, les TMS ne seraient pas uniquement liés à la répétition de gestes ou à de mauvaises postures. En effet, les causes de ces troubles pourraient être bien plus profondes que cela.
Ainsi, l’environnement de travail, l’organisation, la répartition des tâches, ou encore le climat social de l’entreprise seraient quelques-uns des nombreux facteurs capables d’influer l’apparition de TMS chez des ouvriers.
Pour ne rien arranger, le nombre de troubles musculosquelettiques relevé au cours des dernières années ne cesse d’augmenter. Cela s’explique en partie par le vieillissement de la population… mais pas seulement.
En effet, de nombreux instituts notent un accroissement des contraintes de productivité et une intensification du travail. Cette démultiplication de facteurs négatifs serait donc à l’origine de l’explosion du nombre de TMS dans le pays.
La viticulture, un domaine très vulnérable aux TMS
Comme évoqué plus haut, les métiers agricoles sont fortement impactés par les blessures et les troubles musculosquelettiques. Par exemple, les viticulteurs travaillent très souvent dans des positions inconfortables et leurs corps sont soumis à de nombreuses pressions. Ainsi, les chevilles, les genoux, les poignets, les épaules, les cervicales ou encore le dos sont très exposés : ces articulations sont très utilisées et sont d’autant plus sensibles à l’apparition de TMS et de blessures.
Alors, avant que la saison viticole ne commence, les exploitations se doivent de protéger au maximum leurs travailleurs en leur garantissant de bonnes conditions de travail. Cette protection des travailleurs passe également par la prévention, qui constitue le moyen le plus efficace de lutter contre les TMS dans le monde du travail.