Agriculture Bio : augmentation de 13% des producteurs

Le marché du Bio poursuit sa croissance régulière d’année en année. La production agricole a également suivi ce rythme avec une progression nette de 13% sur le nombre de producteurs Bio par rapport à 2019. Toutes les filières progressent mais le secteur des grandes cultures est celui réalisant la plus large progression.

Si en 2019, la France comptait un total de 47 261 producteurs bio, ils sont aujourd’hui au nombre de 53 255, soit trois fois plus qu’en 2010. Une belle progression qui témoigne d’un marché qui a du poids (13,2 milliards en 2020) et qui confirme les tendances actuelles de consommation. Seul point noir pour le Bio cette année, le recul du secteur de la restauration en 2020. La crise sanitaire a logiquement fait baisser les chiffres de 21% cette année. Même si le secteur de la restauration collective sauve les meubles pour les producteurs Bio selon Laure Verdeau, directrice de lAgence Bio.

Le secteur des grandes cultures obtient la meilleure croissance annuelle

En 2020, 9,49% des surfaces agricoles utiles sont bio contre 8,31% l’année passée. Le gouvernement souhaite continuer dans cette perspective en favorisant ce développement. Tous les secteurs sont en croissance sur cette année, cependant, c’est bien le secteur des grandes cultures qui réalise la meilleure progression en raison d’un passage au bio plus tardif que pour d’autres secteurs.

Ainsi, en cinq ans, le secteur des grandes cultures a multiplié par 2,2 sa surface agricole utile bio. Rien que l’année dernière les surfaces de grandes cultures bio ont augmenté de 29%. La dynamique est dorénavant bel et bien en marche là ou plus de 95 000 hectares sont en première année de conversion. Au sein de ce secteur large englobant plusieurs cultures différentes, on retrouve la viticulture et les légumes frais qui se portent le mieux avec respectivement 16 et 19% d’augmentation en 2020.

Enfin, au niveau de l’encouragement gouvernemental à entreprendre bio, la PAC propose des enveloppes d’aide à la conversion. Néanmoins, pour certains ces sont parfois insuffisantes au-devant des sacrifices à faire lorsque l’on convertit son exploitation en produits bio. Selon eux, la politique publique n’est pas assez tournée vers eux et vers les enjeux environnementaux imposant une agriculture plus responsable. La dette financière se creuse tandis que la dette climatique elle ne recule pas pour l’instant.

Panier

Retour en haut