Louis de Funès, pionnier de l’agriculture bio en son temps

Dans les années 1970, Louis de Funès, alors au point culminant de sa carrière, a accordé une interview pour la télévision en faisant part de son amour pour le jardinage biologique. Ses propos paraissent cinquante ans plus tard d’une étonnante modernité.

Mis à l’honneur jusqu’au 1er août 2021 à la cinémathèque française, Louis de Funès était un personnage haut en couleur et fait aujourd’hui partie intégrante du patrimoine culturel français. Mais c’était également un amoureux de la nature et un véritable pionnier de l’agriculture biologique. Le 11 février 1972, invité dans l’émission télévisée « La qualité de vie », il s’était exprimé sur ses convictions quant au jardinage entièrement biologique qu’il pratiquait. Il avait banni tout produit chimique dans la pousse de ses fruits et légumes mais aussi de son alimentation générale.

Les archives de l’INA détiennent une vidéo où Louis de Funès s’exprime de nouveau sur ce sujet en 1979 au château de Clermont, sur la commune du Cellier entre Nantes et Ancenis. Dans cette interview, il y présente son jardin, ses fleurs, ses plantes et ses légumes. Il y explique d’où vient cette passion pour le jardinage qui est survenue quand il avait 5 ans ou 6 ans grâce à son père qui jardinait. Au début, comme tout le monde, il utilisait des pesticides pour jardiner. Après avoir arrêté, il a observé que ses plantes n’étaient plus malades, la nature entretenait à elle seule le bien-être de ses plantations.

Un attrait pour les variétés anciennes

Louis de Funès était également un fervent défenseur des variétés anciennes de fruits et légumes. Il ne voyait pas d’un très bon œil l’émergence de variétés hybrides comme on peut retrouver chez les tomates par exemple. Selon lui, cela revient à dénaturer le légume, de ce fait il n’utilisait que des variétés anciennes pour être sûr de leur qualité.

Louis de Funès estimait également que de procéder ainsi pour son jardin, de cultiver naturellement et de ne pas utiliser de pesticides est beaucoup plus sain pour la qualité des légumes mais aussi beaucoup plus économique. Rien d’étonnant pour quelqu’un ayant la réputation d’être proche de ses sous. Le seul bémol est que cette manière naturelle de jardiner demande plus d’efforts et d’investissement qu’en opérant d’une manière plus classique.

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