Des vignobles touchés par le Mildiou dans le Grand Est

Les précipitations observées actuellement depuis plusieurs semaines ont un énorme impact pour le secteur de l’agriculture actuellement. Que ce soit pour les moissons ou pour la récolte des vignes, la pluie noircie le tableau de cette année pour les exploitants. Dans le Grand Est, le mildiou s’est emparé de plusieurs vignobles.

Les vignes d’Alsace sont le théâtre depuis peu de l’apparition du mildiou. Cette maladie qui touche toutes sortes de plantes occasionne si elle s’installe l’apparition d’une véritable épidémie au sein des vignes. Le mildiou fait beaucoup de dégâts s’il n’est pas arrêté à temps. Seules les pluies incessantes empêchent concrètement les vignerons d’intervenir efficacement. En effet, les sols sont gorgés d’eau et sensiblement fragilisés. Ainsi, l’accès en tracteur pour les exploitants souhaitant traiter le mildiou sur ses cultures devient une tâche complexe risquant d’endommager les rangs.

Guillaume Gruneisen fait face à ce problème depuis quelques semaines rythmées par des pluies incessantes. Ses vignes sont inondées, le résignant à attendre l’évacuation naturelle de cette eau sans qu’il ne puisse faire quoi que ce soit pour le mildiou qui se répand dangereusement. La seule solution qui réglerait efficacement le problème serait un retour salvateur du beau temps. Une situation complexe donc, qui l’est encore plus pour un autre type d’agriculteurs.

L’agriculture bio encore plus vulnérable face à l’épidémie de Mildiou

Victor Roth, viticulteur labellisé bio rencontre actuellement le même problème d’épidémie de Mildiou sur ses vignes. Seulement dans son cas, le traitement effectué doit être naturel et les solutions se font rares. De plus, le mauvais temps lui rend la tâche quasi impossible pour que son action soit efficace. Victor explique que le traitement naturel qu’il compte utiliser existe depuis des décennies. Il s’agit de la bouillie bordelaise, un sulfate de cuivre naturel qui s’avère être le plus efficace lorsqu’il est utilisé avec de bonnes conditions météorologiques.

Aujourd’hui, les 18 hectares de vignes que possède Victor sont menacés par le Mildiou. C’est donc l’entièreté de son année de travail qui peut potentiellement s’effondrer. Le champignon a été particulièrement dévastateur sur les grappes servant à produire le meilleur vin de sa cuvée qui se vend invariablement le plus cher. La seule solution pour lui comme pour tout autre agriculteur rencontrant ce problème est d’espérer le retour d’un beau temps pour enfin réussir à passer cette épreuve.

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